• les collections automne- hiver présentées lors de la fashion week de Sao Paulo suivent comme les collections précédentes toutes le même rythme: celui de l'écologie!

    Ils ont rivalisé d’ingéniosité afin de trouver de nouveaux matériaux non polluants, de plus les organisateurs ont planté plus de 7000 arbres pour compenser la pollution engendrée par l’événement. Sao Paulo se place sans difficulté en tête de l’innovation intelligente et lucide. Les protagonistes de cette semaine de la mode ont conscience qu’elle est la vitrine du pays. Et ils veulent promouvoir l’image de leur pays qui est en plein essor économique.

    Tout cela en regardant les problèmes en face, celui de l’écologie, mais également celui de l’anorexie qui frappe le milieu du mannequinat. C’est pourquoi tout au long de la semaine des tracts de prévention ont été distribués aux jeunes filles venues rêver devant les podiums. Cette prise de conscience collective, bien loin de freiner la créativité des designers, n’a fait que booster les créatifs Brésiliens : les shows furent prometteurs, inventifs et enthousiasmants.

    Cet événement n’a vraiment plus rien à envier à ses homonymes new-yorkais, londonien ou parisien, tant les défilés sont riches et innovants. On a l’impression qu’à Sao Paulo tout est possible, que ses créateurs réinventent la mode, sans tabous, qu’ils expérimentent sur les podiums leur concept sans peur du ridicule, ni de la critique. D’où vient cette fraîcheur ? Cette sensation que la cour de récréation de la mode se trouve au Brésil ?

    Alexandre Herchcovitch est le « produit » parfait made in Brasil. Inventif, surprenant, il délivre à chacune de ses collections un univers jusqu’alors inédit, où les codes de la couture et de l’esthétique volent en éclats. Chef de file, il a ouvert le chemin et a permis à de nombreux designers de proposer leur vision de la mode. Une mode qui ne se prend pas au sérieux, qui parle d’une certaine élégance foncièrement moderne. Quelques noms de créateur à retenir : Samuel Cirnansck, Maria Bonita, Patricia Viera, Lorenzo Merlino… Espérons que les acheteurs ne seront pas frileux et sauront promouvoir ce nouveau foyer de création.

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